Apsytude > Mes soucis > Moi et mon mal-être > Confiance en soi > Face à nos complexes, restons flex !

13.complexe

Fanny Giacomini – www.fannygiacomini.com – Toute reproduction et/ou diffusion est interdite est interdite sans le consentement de l’auteur

 

Trop grosse, trop petite, le nez trop long… nos imperfections nous gâchent parfois la vie.

Un complexe, c’est quoi ?

Un complexe c’est quand on se focalise sur une de nos imperfections, qu’elle soit réelle ou non.

Il existe 3 types de complexes :

  • Physique : le poids, le ventre, le visage, la poitrine, etc.
  • Intellectuel : manque de culture, d’intelligence, de rapidité, etc.
  • Social : je suis complexé(e) de mon pays d’origine, je n’ai pas beaucoup d’argent, je n’ose pas dire mon niveau d’étude, etc.

Pourquoi ai-je des complexes ?

Les complexes sont souvent liés à :

  • L’estime de soi : par exemple, on va se comparer à d’autres personnes : « cette fille a plus d’amis parce qu’elle est plus belle que moi ».
  • Des pressions et des commentaires maladroits de notre entourage : « il faut que tu sois la meilleure », « tu fais encore ta madame-je-sais-tout ! ».
  • Trop de perfectionnisme : on veut tout le temps faire les choses parfaitement, être le(la) meilleur(e).

Quand faut-il s’inquiéter ?

Tout le monde a des complexes, mais parfois ils prennent trop de place et on ne pense plus qu’à ça ; ça devient une obsession : il peut alors avoir des répercussions sur notre vie quotidienne (par exemple, on s’interdit de passer à l’oral parce qu’on n’accepte pas notre voix, on refuse d’aller à la piscine pour ne pas se mettre en maillot de bain).

On se replie alors sur soi-même et on se persuade que l’imperfection est la cause de tous nos problèmes (« Personne ne veut sortir avec moi parce que j’ai les oreilles décollées »). On pense que, sans ce défaut, notre vie serait différente (« si j’étais moins chiant(e), j’me ferais pas plaquer »). A l’extrême, ce manque de confiance en nous peut alors nous mener à la dépression.

Comment faire pour que complexe ne rime plus avec réflexe ?

La meilleure solution est bien sûr d’accepter ses petits défauts. Facile à dire… Mais pas à faire ! Voici 7 clés pour t’aider à surmonter tes complexes :

  1. Accepte d’être ordinaire ! « Je ne suis pas le/la meilleur(e) de la promo mais est-ce que cela m’empêche de réussir mon année ?! »
  2. N’attribue pas tes échecs à tes complexes. Par exemple, plutôt que de penser que personne ne te parle parce que tu es « gros(se) », va à la rencontre des autres, revois tes méthodes de communication.
  3. Choisis ton entourage : des personnes qui t’acceptent comme tu es et ne te font des critiques que quand elles te permettent d’avancer.
  4. Retrouve confiance en toi. Améliore tes compétences dans ce qu’il te plait, et valorise-les !
  5. Accepte d’être imparfait et de ne pas plaire à tout le monde ; car comme on dit « Plaire à tout le monde, c’est plaire à n’importe qui ! »
  6. Transforme tes différences en atouts. Par exemple : « je ne suis pas d’origine française mais je parle plusieurs langues ». Et oui, les différences sont une richesse !
  7. Focalise-toi sur ce que tu fais de bien : « je suis nulle en statistiques mais je bats tout le monde en anglais ».

Être aidé pour surmonter ses complexes

Si ça te semble difficile, il est toujours possible d’être aidé par un professionnel. Par exemple :

  • La psychanalyse peut t’aider à comprendre les causes de ton mal-être.
  • La thérapie cognitivo-comportementale peut t’aider à modifier tes comportements en se focalisant sur tes symptômes (sentiment de honte, dévalorisation, fuite des situations, etc.), à travers des jeux de rôles, de la relaxation, etc.